• Un tag ! Le premier auquel je réponds sur cette plateforme. Aymeline y a répondu et a pensé qu'il pouvait m'intéresser : elle a vu juste :-)

     

    1- La qualité que je préfère chez un cuisinier

    Qu'il utilise des produits frais, de saison et qu'il se fournisse auprès des producteurs locaux.

     

    2- Le défaut que je trouve le pire chez un cuisinier

    A l'inverse, qu'il n'utilise que des produits congelés et top budget...

     

    3- L'épice que je préfère

    Tout comme Aymeline, il s'agit de la cannelle, ainsi que de la menthe.

     

    4- Ma madeleine de Proust

    Je ne sais pas trop... Peut-être le pâté que ma grand-mère servait à chaque repas lorsque je mangeais chez elle ; elle le sortait de sa boîte et le présentait sur une petite assiette. Malheureusement, le producteur de ce fameux pâté a mis la clef sous la porte il y a 7 ou 8 ans :-(

    Et aussi les beignets d'accacia de mon papa lorsque c'est la saison :-)

     

    5- Ce qui me hérisse au restaurant

    La manque d'hygiène et le peu d'amabilité des serveurs (et, en terrasse, avoir l'odeur de la cigarette dans le nez pendant que je mange...).

     

    6- Trois restaurants que j'aime beaucoup

    Je pioche dans trois styles de restau différents :

     

    -La Brasserie des Beaux-Arts, à Toulouse : mon cher et tendre m'y avait invité il y a trois ans pour mon vingtième anniversaire ; j'ai adoré tout d'abord le cadre intérieur : brasserie parisienne :-) . Et les plats servis étaient très raffinés : je me souviens avoir pris en entrée un velouté d'asperge servis avec une chips de jambon : délicieux !

     

    -Le Tranchoir, à Toulouse : un restaurant servant des mêts médiévaux (foie gras à l'hypocras, pavé de cerf, hydromel maison, ...), dans un décor recréant quelque peu une taverne médiéval, et avec de la musique médiévale (traditionnelle, mais aussi venant de films/séries de fantasy).

     

    -Le Rocher des Pirates, à Roques : sans doute mon âme d'enfant qui ressort ; les plats sont bons, le servir est correct et l'ambiance est bien amusante et bon enfant (un décor en carton pâte de bâteaux pirates et prisons, les serveurs habillés en conséquence, des animations - pour les enfants certes).

     

    7- Ma devise en cuisine

    Je n'en ai pas vraiment. Ne pas baisser les bras à la suite d'un échec cuisant et cuisiner avec plaisir.

     

    A mon tour, je tague Malou et Marine, si elles le veulent bien ;-)


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  • Aujourd'hui je vous parle d'un livre qui m'a été offert par une amie pour mon anniversaire : Où on va, papa ? de Jean-Louis Fournier. Il s'agit d'une sorte d'autobiographie, parlant des deux enfants handicapés de l'auteur. Je n'ai pas du tout l'habitude de lire ce genre de livre, c'était donc pour moi une découverte.

    Le résumé :

    Il n'y a pas vraiment de résumé pour ce bouquin. C'est une sorte de lettre adressée aux deux enfants handicapés de J.L. Fournier qui, malheureusement, ne pourront jamais la lire. L'auteur y fait part de ses angoisses et de ses quelques joies.

     

    Mon avis :

    Je suis assez mitigée. D'un côté, l'histoire ne peut être que touchante, émouvante. D'un autre, la manière dont Fournier traite son sujet m'a assez dérangé... Il est très franc, ne cache pas la déception qu'il a d'avoir des enfants handicapés ; il fait aussi part des pensées assassines, disons-le, concernant Mathieu et Thomas ; il rapporte les blagues très noires qu'il fait sur ses deux garçons, ses regrets de n'avoir pas eu des fils "normaux". En bref, il ne nous épargne rien. Quelque part, il n'est pas hypocrite, mais j'ai trouvé son cynisme beaucoup trop négatif. D'accord, il est honnête, il dit tout, mais je pense qu'il y a des choses qu'il vaut mieux garder pour soi ici ... D'accord, il vaut mieux rire que pleurer face à son sort, mais rire trop souvent à l'insu d'une personne, ce n'est pas forcément mieux que pleurer. D'accord, le fait d'avoir un enfant handicapé (ici deux), peut être perçu pas beaucoup comme une punition, mais il doit bien il y avoir des moments heureux avec lui et pas que de la honte...

    "La seule chose qu'on a réussie, ce sont vos prénoms."

    "Où on va, papa ?

    On va prendre l'autoroute, à contresens.

    [...]

    On va à la piscine, on va plonger depuis le grand plongeoir, dans le bassin où il n'y a pas d'eau."

    "Thomas et Mathieu grandissent, ils ont onze et treize ans. J'ai pensé qu'un jour, ils allaient avoir de la barbe [...]. J'ai pensé que, quand ils seraient grands, j'allais leur offrir à chacun un grand rasoir coupe-chou. On les enfermerait dans la salle de bains et on les laisserait se débrouiller avec leur rasoir. Quand on n'entendrait plus rien, on irait ave une serpillère nettoyer la salle de bains. J'ai raconté ça à ma femme pour la faire rire." (Le couple a fini par divorcer)

     

    Après avoir terminé le livre, j'ai voulu en savoir plus sur sa genèse, d'autant plus qu'il a obtenu un prix (Femina, 2008), ce qui m'intriguait. Je suis tombée sur le site de la mère, qui a voulu répondre au livre de son ex-époux (http://mamanmathieuetthomas.monsite-orange.fr/page7/index.html). Heureusement que je l'ai trouvé, j'ai pu ainsi voir d'un autre oeil ma lecture : il s'agit d'un livre, d'une histoire. La mère nous dit : "Ce que je ne veux pas : c'est qu'à cause de ce livre il ne reste de mes fils (nommés ici par leurs vrais prénoms, ce que je regrette infiniment) que cette image particulièrement négative...." "Les Mathieu et Thomas du livre ont peu de ressemblance avec nos enfants réels. [...] ils souriaient et riaient souvent." Elle tente de réhabiliter l'image de ses deux fils.

     

    Où on va, papa ? paraît donc bel et bien une fiction. Mais l'auteur a-t-il donc utilisé sa propre expérience, l'a-t-il rendu très pessimiste, a-t-il utilisé ses enfants pour faire pleurer dans les chaumières ? Peut-être vous comprendrez mieux que moi, mais pour ma part, pour ce que j'en comprend, ça me gêne...

     

    En tout cas je remercie Marion pour m'avoir offert ce roman, qui m'a permis de sortir un peu de mes lectures habituelles, et qui m'a permis de découvrir autre chose. Même si je n'ai pas forcément beaucoup apprécié le ton de l'auteur, ce livre est sans doute une petite porte pour élargir mon moule littéraire (du classique, du fantastique, de l'historique)

     "Les 

     


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  • Cet avis ne sera pas très long. J'ai terminé le deuxième tome du Seigneur des Anneaux depuis un petit moment, et même si je l'ai adoré, je ne trouve pas vraiment d'inspiration pour écrire quelque chose qui soit un minimum construit. Si je publie ce billet, c'est plus pour me laisser une sorte de mémo.

    Le résumé :

    La Communauté de l'Anneau se sépare en deux groupes, chacun ayant un but précis : le premier, dans un premier temps, part à la recherche de Merry et Pipin ; le deuxième, composé de Frodo et Sam, poursuit sa route vers le Mordor.

     

    Mon avis :

    La qualité du récit n'a pas changé depuis le premier tome, et mon avis non plus. J'ai été quelque peu surprise au début par le découpage du livre : une première partie est consacrée à Aragorn et sa troupe, et une deuxième, bien séparée, à Frodo et Sam. J'aurais peut-être préféré que les deux histoires, qui se déroulent en parallèle l'une de l'autre, soit mélangées. En effet, j'ai eu une préférence pour la première partie, et j'ai trouvé la seconde un tantinet plus ennuyeuse...

    Ceci dit, j'ai pris un grand plaisir à retrouver chacun des membres de l'ex communauté, et même si je connais déjà la fin de la trilogie, j'ai hâte de lire le dernier tome (que je commencerai très certainement avant la fin de l'été).

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  • Aujourd'hui un petit article gourmand pour vous présenter un salon de thé testé avec une amie, à Toulouse : Cup N Cake. Ça fait un moment que j'avais envie de goûter à des cupcakes, c'est désormais chose faite !

    La cupcakerie se trouve rue Jules Chalande (une rue perpendiculaire à la rue Saint-Rome) ; il y en a une deuxième située place Mage.

    Nous y sommes allées jeudi dernier, alors qu'il faisait chaud : trois tables, placées à l'extérieur, étaient à l'ombre et un petit air traversait la rue ; c'était très agréable ! Le cadre est très sympathique (comme toutes les petites rues toulousaines ).

    Pour ce qui est des cupcakes, pour 2,75€, il y a un assez grand choix, et les proportions sont largement suffisantes. Mon amie en a pris un au chocolat coeur sauce chocolat (recouvert de crème au beurre), et pour ma part, j'ai pris un cupcake au spéculos (également à la crème au beurre). Un gâteau nous a bien rempli le ventre ! Ils étaients délicieux. 

    La prochaine fois, je goûterai le Red Velvet (mais la cream cheese - du philadelphia - me freine un peu...), ou peut-être un Cookies, à moins que je ne prenne un Framboise (ou un Citron Meringué ?) ?


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  • Aujourd'hui, voici la deuxième étagère de ma bibliothèque, sans aucun doute ma préférée . Elle est dédiée aux livres anciens et aux belles éditions (imitant les livres anciens).

     

    -HUGO Victor, Notre-Dame de Paris (édité par Métamorphose) :  édition en deux volumes, illustrés par Benjamin Lacombe (le premier est même dédicacé par le dessinateur que j'ai eu le plaisir de rencontrer ).

    -AUSTEN Jane, Seven novels (édité par Barnes & Noble) : les six romans terminés de l'auteur, ainsi que Lady Susan, dans leur version originale ; j'ai vu ce livre au British Museum, et même si je n'avais pas trop de place dans mes bagages, je n'ai pas pu résister !

    -Quatre beaux livres sur des mystères archéologiques et des civilisations perdues (édités en 1974)

    -La Chanson de Roland, en ancien français et en français actuel : la couverture du livre (qui date de 1947) a été réalisé par ma grand-mère (on apprenait aux jeunes filles à faire ça, dans son école)

    -Trois recueils de poèmes de Victor Hugo (Odes et Ballades, Les Orientales, Les Voix intérieures, Les Rayons et les Ombres, Les Feuilles d'Automne, Les Chants du Crépuscules) (1950)

    -BRONTË Charlotte, Jane Eyre : très belle édition (1960), offerte par Marine

    -DICKENS Charles, Noëls Fantastiques (1929), également offert par Marine

    -AIGUEPERSE M., A dix-huit ans (1935) : offert par une amie de mes parents, pour mes 18 ans

    -Une anthologie des poètes français contemporains, en trois volumes (1906)

    -HOMERE, L'Iliade et l'Odyssée (deux volumes) (1833) : offerts par mes grands-parents

    -HUGO Victor, Notre-Dame de Paris (1925) : mon tout premier livre ancien, offert par mes parents pour mes 17 ans (je possède Notre-Dame de Paris en trois éditions différentes...)

    -Un livre sur l'Archéologie chrétienne (1867), avec des gravures.

     

    Sur cette étagère (j'ai voulu y recréer un mini cabinet des curiosités du XIXe siècle ^^), on trouve une bougie, une mini reproduction de l'Enlèvement d'une sabine, par Giambologna (souvenir de Florence), une petite boîte en ambre, une reproduction de la tête du David, de Michel-Ange (souvenir de Florence également) et une petite fiole.

     

     


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  • J'ai ce livre depuis quelque temps dans ma bibliothèque mais je ne l'avais encore jamais lu. C'est désormais chose faite, et ce fut un réel plaisir.

    Le résumé :

    Un homme condamné à mort demande à ses geôliers une table, une feuille, une plume et de l'encre. Il se met alors a écrire, quelques heures avant son exécution, ses pensées.

     

    Mon avis :

    Cette lecture a été très prenante. J'ai beau me dire que c'est en réalité Victor Hugo qui a écrit ces "pensées", les mots sont très émouvants. On se rend compte de l'évolution des sentiments de ce condamné, fictif, mais qui incarne tous ces détenus conduits à la mort. Avant d'entendre sa sentence, il préfère cent fois la mort plutôt que d'être embarqué sur une galère. Puis, petit à petit, il se remémore certains points de sa vie, il fait part de ses inquiétudes, et il en vient finalement à préférer la galère plutôt que la guillotine.

    J'ai été très touchée par des petites phrases : "une pluie fine et glacée qui tombe encore à l'heure où j'écris, qui tombera sans doute toute la journée, qui durera plus que moi." "Encore deux heures et quarante-cinq minutes, et je serai guéri."

    On note beaucoup d'ironie dans ce court texte sur plusieurs sujets (le prêtre, la justice, etc), de l'humour même : "[en parlant de la guillotine] Et puis, on ne souffre pas, en sont-ils sûrs ? Qui le leur a dit ? Conte-t-on que jamais une tête coupée se soit dressée sanglante au bord du panier, et qu'elle ait crié au peuple : Cela ne fait pas de mal."

    Il a certaines pensées que j'ai aussi parfois, concernant l'étrangeté du moment présent : "En ce moment même, il y a tout auprès de moi, dans ces maisons qui font cercle autour du Palais et de la Grève, et partout dans Paris, des hommes qui vont et viennent, causent et rient, lisent le journal, pensent à leurs affaires ; des marchands qui vendent ; des jeunes filles qui préparent leurs robes de bal pour le soir ; des mères qui jouent avec leurs enfants !" Alors que lui est sur le point de ce faire guillotiner...

    C'est une véritable plaidoirie contre la peine de mort de que Victor Hugo écrit, et il fait dire à son personnage (on ne sait pas grand chose sur son crime, à part qu'il s'agit visiblement d'un meurtre) qu'il espère que ses "mémoires", après lecture, rendra peut-être une "main moins légère, quand il s'agira quelque autre fois de jeter une tête qui pense, une tête d'homme, dans ce qu'ils appellent la balance de la justice". Publié en 1829, il faudra attendre un peu plus de 150 ans pour que la peine de mort soit abolie en France...

     

     


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  • Pour meubler un peu le blog, entre deux avis lectures, deux recettes, créations, etc... je viens avec une nouvelle petite rubrique consacrée à ma bibliothèque. J'ai eu l'idée en voyant la vidéo de Matilda, qui nous fait une visite de ses étagères. Je me suis un peu plus renseignée, et ce genre d'article, qui est en général sous la forme d'une vidéo, est appelé "Bookshelf tour". Ici, ce sera sous la forme d'articles, un par étagère (peut-être ferais-je un jour des vidéos...).

    Je classe généralement mes livres par ordre alphabétique d'auteur, puis par ordre alphabétique des titres d'un même écrivain (il y a des exceptions, comme vous le verrez).

    Voici donc la première étagère de ma bibliothèque (il va de soi que je la réorganise quelque peu à chaque nouvel achat) :

    -Tristant et Iseut

    -"Leurs yeux se rencontrèrent..."

    -ALCOTT Louisa May, Les Quatre filles du Docteur March

    -ASTON Elizabeth, Les Filles de Mr. Darcy

    -AUSTEN Jane, Emma

    -AUSTEN Jane, Lady Susan

    -AUSTEN Jane, Mansfield Park

    -AUSTEN Jane, Northanger Abbey

    -AUSTEN Jane, Orgueil et Préjugé

    -AUSTEN Jane, Pride and Prejudice (VO)

    -AUSTEN Jane, Persuasion

    -AUSTEN Jane, Persuasion (VO)

    -AUSTEN Jane, Raison et Sentiments

    -BARJAVEL René, La Nuit des temps

    -BARJAVEL René, L'Enchanteur

    -BARJAVEL René, Une Rose au Paradis

    -BARJAVEL René et VEER Olenka (de), Les Dames à la licorne

    -BRONTË Anne, Agnès Grey

    -BRONTË Charlotte, Jane Eyre

    -BROWN Dan, Anges et Démons

    -BURNETT Frances Hodgson, La Petite princesse

    -CABESOS Violette et LENOIR Frédéric, La Promesse de l'ange

    -CARRIGER Gail, Sans Âme

    -CARROLL Lewis, Alice's Adventures in Wonderland (VO)

    -CASANOVA Giacomo, Histoire de ma fuite des prisons de Venise

    -CELLINI Benvenuto, La vie de Benvenuto Cellini écrite par lui-même

    -CHANDERNAGOR Françoise, Couleur du temps

    -COBEN Harlan, Juste un regard

    -COMASTRI MONTANARI Danila, Cave Canem

    -COMASTRI MONTANARI Danila, Morituri te salutant

    -COMASTRI MONTANARI Danila, Parce Sepulto

     

    Sur cette étagère se trouvent aussi deux petites poupées venant d'Autriche et des petits pots en verre contenant du sable que j'ai ramassé à divers endroits de la côte ouest des Etats-Unis (il en manque 3 ou 4 ; je compte commencer une collection de sable des endroits où je vais où il y en a).


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