• Voici un tag que j'ai repéré sur un autre blog (je ne sais plus lequel...), pour meubler un peu ^_^ Je me suis permis de supprimer certaines questions qui se retrouvent sur d'autres tags auxquels j'ai déjà répondu.

     

    - Plutôt corne ou marque-page ? 

    Marque-page ! Les seuls livres qu’il m’arrive de corner ce sont des bouquins pour mes cours ou des petits de culture générale.

     

    - Lis-tu dans ton bain ?

    Ça m’est arrivé, mais je ne prends pas souvent de bain (en moyenne, 2 fois par an…)

     

    - As-tu déjà pensé à écrire un livre ? 

    Oui, surtout étant adolescente ; j’ai même commencé plusieurs « livres », sans jamais dépasser le stade de la biographie des personnages, voire du 2ème chapitre ^^

     

    - Que penses-tu des séries de plusieurs tomes ? 

    Je n’en débute qu’après avoir récolter plusieurs avis à droite à gauche. A ce jour, la seule série de plusieurs tomes (3 ou +) que j’ai lu en entier est Harry Potter. Mais je redoute quand même d’en commencer, de peur de me lasser.

     

    - Aimes-tu relire ? 

    Oui, même si je n’ai pas beaucoup relu de livres (il y en a tellement d’autres à lire !)

     

    - Une lecture inavouable ? 

    Pas que je sache…

     

    - Des endroits préférés pour lire ? 

    Mon lit, le canapé, le transat l’été

     

    - Un livre idéal pour toi serait... 

    Pas de bouquin en particulier, parce que ça dépend tellement de mon état du moment : fleur-bleue, envie d’évasion, d’aventure, etc.

     

    - Télé, jeux-vidéos, ordinateur ou livres ? 

    Majoritairement livres et ordinateur.

     

    - Lire et manger ? 

    Non, quand je lis, je ne fais généralement que ça

     

    - Lecture en musique, en silence ou peu importe ? 

    En silence !

    Ou dans un brouhaha en arrière (métro ou bus), mais qui ne doit pas durer longtemps

     

    - As-tu des livres dédicacés ? 

    Oui, deux : une édition de Notre-Dame de Paris illustrée par Benjamin Lacombe et dédicacée par lui-même (rencontré lors du festival Vivons Livres ! de Toulouse), et Une forme de vie, par Amélie Nothomb (rencontrée lors d’une séance de dédicace dans une librairie).

     

     

    Libre à vous de reprendre ces questions, je serais intéressée de voir vos réponses


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  • Le résumé :

    Barry Fairbrother, membre du Conseil paroissial de la  petite ville de Pagford, meurt subitement. Sa place de conseiller est à prendre ; des élections sont organisées. Le défunt père de famille était un farouche défenseur de la cité des Champs et de la clinique de désintoxication de Bellchapel, que ses opposants souhaitent voir disparaître de leur village.

     

    Mon avis :

    C’est avec, en fond, cette querelle pro/anti cité des Champs, que l’histoire se développe. On rencontre des personnages hypocrites, cruels, violents, lamentables. Ils sont tous des stéréotypes assez négatifs : la femme soumise à son mari qui cogne et insulte leurs enfants ; le fils qui se rebelle contre ses parents et contre la société, en quête de ce qu’il appelle être « authentique » (être sans remord, faire fi de son éducation, etc.) ; la femme transis d’amour qui a déménagé pour son compagnon, qui prend peur et cherche comment la quitter ; le « vieux » pagfordien, qui se prend pour le roitelet de la ville, et sa femme qui n’a d’yeux que pour lui ; la mère qui rabaisse sans cesse sa fille, qui est harcelée à l’école et qui en vient à se scarifier ; la mère toxico et sa fille à problèmes qui doit s’occuper de son petit frère, etc.

    C’est un roman bien différent de ce que nous avait habitué J. K. Rowling avec Harry Potter. On peut toutefois faire une analogie avec l’enfance misérable. Elle a écrit ici quelque chose de noir, de sans pitié, de cru, une « satire féroce ». C’est vraiment difficile de trouver une once de compassion pour les personnages. Les seuls qui m’ont paru les plus aimables sont le conseiller décédé et sa veuve…

    J’ai ressenti un malaise étrange tout au long de ma lecture, et je suis bien contente de l’avoir enfin terminée (avec une fin qui m’a encore plus chamboulée), car elle me pesait beaucoup. Mais je suis tout de même allée au bout parce que de un, je n’aime pas vraiment arrêter un livre en court de route, et de deux, parce que justement, il ne m’a pas laissé indifférente, il m’a fait réagir. Ce n’est pas une histoire qui m’a déçue, bien au contraire. Mais c’est un livre qui m’a déconcerté, qui m’a marqué comme peu l’ont fait jusqu’à présent.


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  • Le résumé :

    La veille du bal de Lady Anne, un meurtre est commis dans les bois de Pemberley, sur les terres de Mr. et Mrs. Darcy. Lydia Wickham arrive en trombe chez sa soeur Elizabeth Darcy, en pensant que son mari vient d'être tué.

     

    Mon avis :

    C'est avec plaisir que j'ai retrouvé les personnages d'Orgueil et Préjugés dans cette sequel, qui m'ont paru assez juste par rapport à l'oeuvre originale de Jane Austen (sauf le colonel Fiztwilliam, que je n'ai pas vraiment reconnu) - certes, P.D. James n'a pas la plume de Jane Austen, et elle le dit elle-même au début de son roman, mais j'ai beaucoup apprécié le ton qu'elle emploie.

    Elizabeth, désormais mariée, mère de deux garçons et maîtresse d'une grande demeure, est plus mature, sont tempérament est plus posé. J'ai bien apprécié les moments subtiles de tendresse et de complicité entre elle et Darcy.

    L'auteur a probablement fait beaucoup de recherches pour pouvoir nous décrire les rouages de la justice anglaise en ce début du XIXe siècle, et c'est bien agréable pour nous lecteur. Je regrette cependant que l'on ne voit pas plus Elizabeth lors du procès (ni Lydia d'ailleurs : ce qui m'a amené à me demander si les femmes pouvaient témoigner lors de procès en ce temps-là ?).

    Si vous avez lu Orgueil et Préjugés, c'est un bouquin que je vous recommande ; il est très plaisant à lire ; l'écriture est fluide (du moins la traduction, mais je suppose que la version originale l'est aussi). Par contre, si vous n'avez pas lu le roman de Jane Austen, vous pourriez-avoir quelques petits problèmes à vous retrouver dans les relations entre les différents personnages.

     

    J'ai regardé le premier épisode (sur trois) de la mini-série BBC, adaptée du livre : pour le moment, je suis assez déçue... J'ai trouvé cet épisode mou... J'espère que ça s'améliorera !

     

    Participation au "Challenge Austenien" d'Alice


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  • C'est après avoir vu l'article de Matilda sur son Musée imaginaire que j'ai eu envie, à mon tour, d'en rédiger un (ou peut-être plusieurs, qui sait), le but étant de rassembler nos oeuvres favorites, qui pourraient ainsi se trouver toutes dans un même musée. Ayant fait une licence en histoire de l'art, cette idée ne pouvait que me plaire !

    Pour le premier espace de mon musée, je rassemblerais des toiles issues du XVIIIe siècle et d'un art basé sur la frivolité, le plaisir, la galanterie, le libertinage, et qui connaîtra son apogée sous le règne de Louis XV. Il se poursuit ensuite sous Louis XVI avec des thèmes moins frivoles, mais l'ambiance légère reste. Ce qui me plait notamment dans cet art, c'est sa douceur et les nombreuses métaphores que l'on peut trouver dans la peinture.

    En L3, j'ai suivi un cours qui m'a beaucoup plu : "Allégresse galante et séductions à la grecque : l'art français du XVIIIe siècle". Je vais m'en inspirer pour nommer cette première salle du musée : "Allégresse galante",

     

    Watteau, Le Pèlerinage à l'île de Cythère, 1717, musée du Louvre

    Avec cette oeuvre de Watteau apparaît le terme de "fête galante".

    J'aime beaucoup cette toile, l'effet vaporeux qui s'en dégage, ses couleurs pastels, son ambiance à la fois pleine d'allégresse et de mélancolie (on ne sait pas si les amants s'apprêtent à embarquer pour l'île de l'amour - Aphrodite serait née prêt de Cythère - , ou s'ils sont sur le point de la quitter), tous ses symboles qu'on pourrait s'amuser à trouver : les symboles du pèlerins (le bâton, le camail - la pèlerine que portent les hommes, la coquille Saint-Jacques sur l'embarcation, qui serait plutôt ici un signe d'Aphrodite, etc.), ceux de l'amour (la statue de la déesse à droite, sa coquille donc, les petits Amours qui virevoltent dans le ciel, les trois couples à droite : assis, c'est la séduction ; puis la femme est conquise et l'homme l'aide à se relever ; enfin le couple part ensemble). Mais les symboles ne sont pas que figurés, ils sont aussi dans le titre même du tableau : "pèlerinage" invite au voyage, au passage d'une rive à une autre, d'un état à un autre (la progression de l'amour entre deux personnes). On pourrait dire tellement de choses sur cette oeuvre, qu'il ne faut pas confondre avec L'Embarquement pour Cythère, du même peintre, peint un ou deux ans après, et conservé à Berlin : le même thème y est traité, mais l'on y relève des différences, à commencer par les couleurs, plus vives).

     

    Fragonard, Les hasards heureux de l'escarpolette, 1767, Wallace Collection, Londres

    Cette peinture n'est-elle pas charmante ? Le commanditaire a voulu que Fragonard le représente de telle sorte qu'il puisse observer les jambes de sa maîtresse, "et mieux encore si vous voulez égayer votre tableau". De même que pour le tableau précédent, il y a quelques messages et symboles ici, notamment l'angelot à gauche qui met un doigt devant sa bouche, nous rendant ainsi complice, nous, spectateur, et disant qu'il faut garder le secret de cette rencontre ou de la vision qu'à le jeune homme caché dans les buissons de l'entre-jambe de son amante. La tension érotique est simplement suggérée ; elle n'est jamais complètement montrée de façon explicite dans la peinture rococo, c'est l'une des choses que j'apprécie dans cet art.

    Les couleurs sont également pastels, avec la touche d'éclat sur la maîtresse ; j'aime beaucoup les détails de ce tableau, le mouvement des soieries de la robe couleur pêche, la chaussure que la dame perd dans son élan, les fleurs et les feuilles, teintées de blanc.

     

    Boucher, La sieste interrompue, 1750, Metropolitan museum

    La sieste de la jeune fille, qui va être interrompue par le jeune homme la chatouillant, est bien sûr une métaphore de la virginité qu'elle va bientôt perdre. On retrouve cette symbolique dans la cage d'oiseau dans l'arbre, qui est encore fermée...

    Ce tableau circulaire est tout en courbe et en légèreté ; il s'en dégage une ambiance très sereine je trouve.

    Les peintres du XVIIIe siècle utiliseront beaucoup la métaphore de la cage d'oiseau pour figurer la virginité, qu'elle soit encore intacte (la cage est fermée) ou perdue (la cage est ouverte, comme dans la Jeune fille se lamentant sur un oiseau mort, de Greuze). Il y a aussi la métaphore d'un objet cassé, comme dans La cruche cassée, de Greuze.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Dans ce musée devra aussi être présente la série de toiles que Boucher a fait de la marquise de Pompadour, que j'admire !

    http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/5f/Fran%C3%A7ois_Boucher_017.jpg

    http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/4/4c/Boucher_Marquise_de_Pompadour_1756.jpg

    [image-25296.jpg]

    Les robes de la marquise me font pâlir d'envie ! Les détails des drapés, des rubans, des fleurs, de la matière du tissu sont magnifiques. Les courbes donnent une impression de légèreté, d'élégance.

     

    Sous le règne de Louis XVI, Élisabeth Vigée-Lebrun est une artiste que j'aime beaucoup, et j'apprécie tout particulièrement la douceur de ses tableaux (essentiellement des portraits), l'ambiance légèrement floue mais harmonieuse.

    Vigée-Lebrun, Marie-Antoinette à la rose, 1783

     

    Vigée-Lebrun, Autoportrait au chapeau de paille, 1782

     

    Vigée-Lebrun, Princesse Louise Radziwill Hohenzoller, 1801 (on dépasse de justesse le cadre du XVIIIe siècle, mais ce portrait est tellement joli)

     

    Voici donc les tableaux de ma salle sur le XVIIIe siècle, tout en allégresse ! J'y ai mis mes oeuvres préférées, que je connais (mais pas toutes : ce serait un article à rallonge !) ; il se peut que j'en découvre d'autres !

    Vous pourriez, à votre tour, créer votre musée imaginaire

     

    logo-L'art dans tous ses étatsCet article peut contribuer au challenge "L'art dans tous ses états", de Shelbylee


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  • Le résumé :

    Dans ce tome qui clos la trilogie du Seigneur des Anneaux, nous assistons aux derniers combats à Minas Tirith et au pied du Mordor, tandis que Frodo et Sam ont réussi à passer l'antre d'Araché, et poursuivent leur mission.

     

    Mon avis :

    Quel dommage qu'il n'y ait pas eu un quatrième tome ! Ou du moins, que ce troisième volume ne fut pas plus détaillé ; les derniers instants de la guerre de l'Anneau sont vites racontés. Mais l'on retrouve bien le souffle épique que j'ai tellement aimé dans les deux tomes précédents.

    J'ai toutefois été un peu déçue par la dernière partie qui se passe dans la Comté. Après tout ce que l'on a vécu aux côtés d'Aragorn, de Gandalf, de Merry et Pippin, de Frodo et les autres, j'ai trouvé que ce retour à la "quasi" normale ("quasi" parce qu'il y a tout de même du travail à faire dans la Comté, mais comparé à ce que qu'ont vécu les personnages, ce n'est pas grand chose), je disais donc que ce retour à la "quasi" normale avait un goût fade. Comment revenir à une vie somme toute banale après toutes ces aventures ? C'est d'ailleurs tout le point du tiraillement de Frodo à la fin, qui n'arrive pas vraiment à reprendre sa vie d'avant, notamment à cause de ses blessures.

    La relation de Frodo et Sam, depuis le début de l'épopée, est assez étrange ; d'aucun diront que c'est l'Anneau qui influe sur le comportement de Frodo, mais ce dernier agit vraiment d'une façon souvent déplaisante avec Sam. Sam qui n'a d'yeux que pour son "maître", et sa fidélité est sans faille. Ici "fidélité" me fait plus penser à un chien avec son maître...

    J'ai beaucoup aimé voir Merry et Pippin gagner en maturité, tout en réussissant, tout compte fait, à garder leur jovialité.

    Ah et que dire d'Aragorn... Il a tellement la classe ! 

     

    J'ai donc passé de merveilleux moments en Terre du Milieu, et c'est avec regret que je range Le Retour du Roi dans ma bibliothèque. Mais ça sera pour mieux le retrouver dans quelques années, car oui, c'est une trilogie que je relierai avec plaisir !

     

    Il va falloir que je regarde à nouveau les films de Peter Jackson ! Mais pour le moment, le deuxième volet de The Hobbit m'attend au cinéma ! En parlant du Hobbit, je vais probablement m'offrir une belle édition du bouquin que j'ai repérée, en anglais ; je le relierai donc aussi !

     

     

    Challenge Myself


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  • "Au Temps du roi Edouard", de Vita Sackville-West

    Le résumé :

    En ce début de XXe siècle, Sébastien, jeune duc de Chevron, en Angleterre, est un acteur à part entière de la vie aristocratique. Il ne s'imagine pas avoir une autre vie que celle qui a été toute tracée par son titre de noblesse.

     

    Mon avis :

    Ce sera un très bref avis...

    En toute honnêteté, j'ai eu un mal fou à terminer ce livre ! D'un jour sur l'autre, j'oubliais ce que j'avais lu... Cela ne m'a pas vraiment encourager à le lire rapidement, mais j'ai tenu à le finir. Ouf ! C'est fait !

    Cette histoire est une critique très acerbe de l'aristocratie anglaise, mais également des domestiques et des metayers, qui sont dépeints comme des pauvres nigauds devant leur duc (du moins c'est l'impression que j'ai ressenti). Je n'ai apprécié aucun personnage, et surtout pas Sébastien, que j'ai trouvé faux.

    La seule scène que j'ai bien aimé est celle du couronnement du roi George V : elle est courte mais elle décrit d'une manière assez précise et plaisante la cérémonie. Sébastien nous sert d'oeil.

    En bref, je ne retiendrai pas longtemps ce livre que j'ai trouvé assez fade (j'ai même dû rechercher le prénom de Sébastien pour écrire ce court article, alors que j'ai terminé le livre il y a deux jours...), qui pourtant m'avait beaucoup attiré aux premiers abords. Je suis bien déçue...


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  • "Des Pêches pour Monsieur le curé", de Joanne Harris

    Le résumé :

    Huit ans après son passage dans le petit village de Lasquenet, Vianne Rocher reçoit une lettre d'outre-tombe de son amie Armande, qui l'incite à revenir ; ce qu'elle fait. Une fois arrivée, elle se rend compte qu'une nouvelle communauté s'est installée, des Maghrébins. On lui explique que pendant quelques temps, tout semblait bien se passer entre eux et les villageois (pour la plus part, de fervents catholiques) ; le prêtre, Francis Reynaud, a même grandement ouvert son esprit. Jusqu'au jour où une femme portant le niqab est arrivée chez les muslmans. Depuis lors, un mur invisible a été élevé entre eux, habitants dans le quartier des Marauds, et les villageois, habitants autour de l'église. Vianna va alors tenter, à son habitude, de découvrir la vérité.

     

    Mon avis :

    J'ai reçu Des Pêches pour Monsieur le curé grâce à l'opération Masse Critique de Babélio. Je me suis mal renseignée et je pensais qu'il n'était que le second de deux bouqins mettant en scène Vianne Rocher. Or, il s'agit du troisième, après Chocolat et Le Rocher de Montmartre (les deux que je n'ai donc pas lu). Toutefois, cela n'a pas été très dérangeant : j'avais vu le film, adapté du roman, Le Chocolat (avec Juliette Binoche et Johnny Depp) ; et même si ce dernier semble différer assez du livre (le père Reynaud y est en fait le compte du village par exemple), je connaissais les grandes lignes. Par contre, je ne savais rien du Rocher de Montmartre, et à part quelques allusions, j'ai pu bien suivre Des Pêches pour Monsieur le curé. Il faut juste passer quelques révélations et les assimiler, et ça y est, on est dans le livre !

    J'ai été très emballée par cette histoire, de la magie qui s'en dégageait, malgré quelques agacements, notamment la répétition inlassable "des couleurs de son âme", que Vianne pense pouvoir lire chez tout un chacun, et sa relation avec Roux (je m'attendais à autre chose entre eux deux).

    On retrouve, comme dans le film, la méfiance de certains habitants envers une communauté étrangère, et on arrive même parfois à rire des stéréotypes. Mais Vianne est un exemple même de tolérance, est grâce à elle, on entre dans l'intimité des personnages, des deux religions. Ce sujet est parfois traité assez maladroitement je trouve...

    J'ai eu des petites déceptions, mais c'est en me basant sur l'adaptation cinématographique de Chocolat : dans le film, l'histoire se situe à la fin des années 1950, ce qui fait qu'on est dans une ambiance assez particulière, hors de notre temps actuel ; Vianne est une femme très forte ; Anouk, sa fille, semble être très intelligente, et assez mature pour son âge (6 ou 7 ans dans le film il me semble). Dans les livres, on est dans les années 2000-2010. Huit ans séparent donc Chocolat et Des Pêches pour Monsieur le curé. Dans cette dernière histoire, Vianne n'arrête pas de douter ; Anouk, qui a grandit et qui a désormais la quinzaine, est une adolescente comme toute les autres de son temps : accrochée à son téléphone portable, à son Ipod, à Facebook ; ça m'a assez déçue... :-( Mais encore une fois, je n'ai pour comparaison que le film.

    Mais mis à part ces quelques points, j'ai trouvé l'histoire général très agréable à lire, entraînante, et il me tardait de découvrir le pourquoi du comment....jusqu'à ce qu'on le découvre à la fin... C'est gros ! C'est même très gros ! Après toute cette ambiance somme toute pittoresque, relativement calme (mis à part tous les secrets qui couvent et les échauffourées), les révélations finales font l'effet d'une bombe dans le cours de l'histoire, et c'est assez perturbant après tout ce qu'on a lu.

    Je pourrai faire d'autres critiques, positives et négatives, mais je risque de trop en dévoiler. Je m'arrêterai donc là ; à vous de découvrir le livre .

    C'est tout de même un roman facile à lire, j'ai été très heureuse de le recevoir (il me tentait depuis sa sortie), et je ne regrette pas du tout cette lecture (malgré des sentiments mitigés, c'est assez étrange), qui m'a donné envie de connaître les deux livres précédents, pour me faire une idée concrète de la Vianne Rocher originale (et non plus en me basant sur le film).


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