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    Le résumé :

    En 2202, alors que l’humanité est revenue à la féodalité, le pape Urbain IX, instaurateur de l’Empire Chrétien Moderne (ECM), envoi un vaisseau colonisateur sur la planète Akya du Centaure. Les nouveaux arrivants y découvrent un peuple, les Atamides, qui s’avère détenir le supposé tombeau du Christ. Voulant le « délivrer » de ces indigènes, les colonisateurs sont massacrés. Le pape instigue alors une croisade pour venir au secours du Saint-Sépulcre. Deux ans plus tard, un million d’hommes et de femmes embarquent sur le Saint-Michel, pour un voyage de près d’un an et demi.

    Durant ce périple, une étrange chose rode dans les couloirs du vaisseau, foudroyant littéralement les personnes qui croisent son chemin, les laissant carbonisées…

    Ce premier tome suit les croisés durant le voyage, de l’embarquement à l’atterrissage.

     

    Mon avis :

    François Baranger, l’auteur, a passé 10 ans de sa vie à rédiger Dominium Mundi, et ça se sent (du moins pour ce premier tome) ! C’est un véritable coup de cœur pour moi ! J’ai pris un grand plaisir à lire ce livre, sans un moment d’ennui ! Et c’est important de le noter, puisque le bouquin fait quand même 600 pages !

    L’histoire s’inspire sur certains points du poème épique du Tasse, La Jérusalem délivré, écrit au XVIe siècle, qui reprend lui-même des éléments de la Première Croisade, au XIe siècle. D’où la présence de personnages historiques, revisités à la mode XXIIIe siècle (Godefroi de Bouillon, Hugues de Vermandois, Pierre l’Ermite, Tancrède de Tarente, Raymond de Saint-Gilles, etc.). Je reprends toutefois l’avertissement de l’auteur, « ce roman n’est nullement une transposition futuriste de la première croisade et de ses protagonistes. Il faut plutôt y voir une sorte de relecture personnelle de l’Histoire, assise sur le constat à la fois évident et quelque peu déprimant, que l’histoire se répète inlassablement, y compris – et surtout – dans ses aspects les plus négatifs ».

    La société décrite dans le roman est donc revenue à un mode de vie médiéval occidental, ce qui implique un retour en force de la religion chrétienne, qui est imposée à tous. On y suit des personnages influents, d’autres qui suivent sans vraiment se poser de questions, certains qui doutent, d’autres qui sèment carrément le trouble dans cet ordre chrétien.

    Parallèlement, l’humanité a énormément développé la technologie ; les hommes peuvent se connecter psychiquement à l’infocosme, un monde virtuel où des données circulent ; ils ont des armes ultra-modernes ; ils peuvent être soignés grâce à une reconstruction cellulaire (nanochirurgie), etc.

    Concernant le vaisseau, c’est une véritable ville spatiale, composée de plusieurs niveaux, possédant des bars, des hôpitaux, des églises, et même des parcs. Les saisons y sont également recrées, avec différentes météos.

    A son bord, on croise des « inermes » (des enrôlés de force), qui sont considérés comme des traitres à l’ECM, des comtes, des prélats pontificaux, des « Amazones » (la seule unité de femmes autorisées à partir en Croisade). On assiste à des luttes de pouvoirs, des intrigues.

    L’aspect religieux est très présent, mais il n’est pas du tout dérangeant ; ce n’est en aucun cas un éloge de la chrétienté.

    L’univers est certes dense, il y a un certain nombre de personnages, mais on s’y retrouve très vite et facilement, en étant happé par l’histoire (c’est en tout cas mon avis ;-) )

     

    Pour terminer, un mot sur la première de couverture : ça en jette ! Elle a été réalisée par François Baranger lui-même, qui est un dessinateur/illustrateur de génie. Il vous suffit de taper son nom dans Google Image pour vous rendre compte de son travail.

     

    Dominium Mundi - Livre I, de François Baranger

    Tancrède de Tarante

     

    Je n’y connais encore pas grand-chose en livres de Science-Fiction, mais j’ai véritablement adoré celui-ci, dont la lecture est très fluide, et j’ai hâte de pouvoir me plonger dans le second tome, qui fait tout de même 800 pages !

     

    Participation au challenge "Le mélange des genres", de Miss Léo, dans la catégorie "Roman SF/fantasy/imaginaire"Challenges auxquels je participe

     


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  • Princesse Sara - tome 6 "Bas les masques !"

    (texte d'Audrey Alwett, dessins de Nora Moretti, couleurs de Marina Duclos)

    Petit rappel : les 4 premiers tomes sont une adaptation du roman La Petite Princesse de F. H. Burnett ; les suivants sont une suite, créée de toute pièce par les auteurs.

     

    Le résumé :

    Depuis le tome précédent, Sara se fait passer pour une certaine Émilie, pour pouvoir travailler incognito dans les anciennes usines d'automates de son père (anciennes usines Crewe), qui ont été reprises par Mr. Delatour. Dans le même temps, elle joue son propre rôle d'héritière des usines Crewe, mais cache son visage pour ne pas être reconnue. Sa double identité est parfois difficile à gérer.

     

    Mon avis :

    C'est avec plaisir que j'ai retrouvé cette BD, plus d'un an après ma lecture du tome 5. Les dessins me transportent toujours autant. J'aime beaucoup le petit clin d'oeil à l'une des tenues que porte Audrey Hepburn dans My Fair Lady (celle que porte Sara sur la couverture). Pour ce qui est de l'histoire, il est vrai qu'elle n'avance pas beaucoup dans le fond, mais elle m'a bien plu ; elle reste très divertissante et fait passer par plusieurs sentiments.

    Princesse Sara - tome 6 "Bas les masques !"

     

    Première participation au challenge "Le mélange des Genres", de Miss Léo, dans la catégorie "BD et roman graphique" !

    Princesse Sara - tome 6 "Bas les masques !"


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  • En cette année 2014, je m'étais dis qu'il n'y aurait plus d'inscription à de challenge ! HAHA ! "Bonne" résolution déjà abrogée : je viens de m'inscrire au challenge "Le Mélange des Genres" de Miss Léo (Me, Darcy and I)...

    Le but est de lire, d'ici mars 2016, au moins un livre dans les 14 genres littéraires qu'elle a listé :

    - Classique français

    - Classique étranger  

    - Essai

    - Récit de voyage

    - Recueil de nouvelles  

    - (Auto)biographie et témoignage

    - Recueil de poésie  

    - Pièce de théâtre

    - Roman historique (les romans policiers historiques ne sont pas acceptés)

    - Roman noir/policier/thriller

    - Roman jeunesse  

    - Roman SF/fantasy/imaginaire  

    - Romance et chick-lit

    - BD et roman graphique   

     

    Ça me permettra de varier un peu mes lectures, et peut-être de faire baisser ma PAL (ou de l'augmenter). Si l'aventure vous tente, vous pouvez vous inscrire ICI   

     


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  • Il y a un certain temps, je recherchais des "tote bags" unis (ou cabas), ces sacs rectangulaires en tissus tout simple, bien pratiques pour transporter des achats, repas du midi, bricoles, etc. J'avais dans l'idée d'en customiser, mais n'en trouvant pas, j'avais abandonné. Jusqu'à Noël dernier. Nous promenant dans un marché de Noël avec mon compagnon, ce dernier a acheté un lot de saucissons, vendu dans un tote bag ! Ni une ni deux, je lui pique ! Une fois lavé (il a malheureusement un peu rétréci à la machine...) et repassé, il est parfait !

    Avec un stylo spécial tissu (la gamme SetaSkrib - tissu clair, mine 1mm, de Pébéo), la customisation est toute simple. J'ai un moment hésité à écrire sur le sac une citation de Pride and Prejudice, de Jane Austen, ou bien une citation du Hobbit, de J.R.R. Tolkien. Et puis je me suis dis "oh, mais il y a deux faces unies sur le sac !..." : parfait pour y inscrire les deux phrases, pour un cabas bien personnalisé :-)

    J'ai tout d'abord écrit la citation sur un feuille de papier, au feutre noir épais, pour bien me rendre compte du rendu que je voulais. J'ai ensuite fixé la feuille sur un carton.

     

    Ensuite, il faut glisser le carton et la feuille sous la face qu'on veut décorer. Le feutre noir épais est utile pour voir en transparence, et le carton, pour ne pas risquer de tâcher l'autre face du sac avec le stylo pour tissu.

     

    Enfin, j'ai retracé sur le sac, en suivant donc le texte en dessous, la citation. Et voici le résultat :

    Customisation d'un tote bag (Pride and Prejudice/Doctor Who)

    Customisation d'un tote bag (Pride and Prejudice/Doctor Who)

     

    L'encre sèche en 2 heures. Si l'on veut laver le sac (en machine à 40°C), il faut fixer l'encre sur le tissu avec un fer à repasser, sur l'envers, pendant 5 minutes (sans vapeur).

     

    Et voilà, j'ai enfin mon tote bag ! :-)

    Si l'envie me prend d'en refaire, je pense que j'achèterai un peu de tissu et ferai moi même le sac ; ça ne doit pas être bien compliqué (ou alors j'attendrai le prochain marché de Noël et j'achèterai des saucissons...).

     


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  • J'ai enfin pu me remettre à la Fimo (que je n'avais pas touchée depuis l'été dernier) !

    Ayant adoré le dernier Disney, La Reine des Neiges, je me suis lancée dans la réalisation de figurines (façons chibis) aux effigies d'Elsa, Anna et Olaf. Elles sont dans le même style que celles de la série Doctor Who (vous pouvez les voir ou revoir ICI, sur mon ancien blog), que j'ai faites en 2012 (je compte d'ailleurs continuer et faire d'autres personnages).

    Voici donc Elsa en tenue de glace, Anna en tenue d'aventurière, et Olaf le bonhomme de neige :

    J'aimerais aussi faire les deux soeurs avec la tenue qu'elles portent lors du couronnement d'Elsa Je pense que je vais également continuer dans ma lancée et faire d'autres figurines Disney (notamment Belle et Raiponce).

    Que pensez-vous du résultat ?

     


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  • Le résumé :

    Courtney est une jeune américaine du XXIe siècle, qui a découvert il y a peu que son fiancé la trompait. Grande fan de Jane Austen, elle connaît ses œuvres par cœur, tout comme les diverses adaptations. Un matin, elle se réveille dans un grand lit, dans une chambre qui n'est pas la sienne, entourée de personnes qui lui affirment qu'elle se nomme Jane Mansfield, qu'elle est la fille des maîtres de la maison et qu'elle a fait une chute à cheval. Il faut ajouter à ça qu'elle se trouve désormais en Angleterre, et au XIXe siècle ! Comment s'intégrer dans cette société lorsqu'on n'a aucun souvenir de la vie de cette Jane Mansfield ? Comment s'y adapter lorsque les conventions sociales ne ressemblent pas à celles de notre XXIe siècle ?

     

    Mon avis :

    Je précise tout de suite que ce livre est le premier de deux tomes ; le second est l'inverse de celui-ci : Jane Mansfield se réveille au XXIe siècle, dans la vie de Courtney (Les Tribulations d'une fan de Jane Austen)

    Lorsque j'ai eu connaissance de ce roman, son histoire m'a tout de suite plu, et ça c'est confirmé après la lecture. J'ai beaucoup aimé ce saut dans le temps, cette confrontation inévitable entre deux modèles de sociétés. Courtney remet pas mal de choses en question concernant le rôle de la femme à cette époque, même si elle se surprend parfois à s'habituer à cette vie.

    Il y a bien sûr des références faites à Jane Austen, qu'on rencontre en plus au détour d'un chapitre.

    Je m'étais posée une ou deux questions, auxquelles je m'attendais à trouver des réponses au cours de ce tome ; j'espère les trouver dans le deuxième...

     

    Au final, j'ai eu plaisir à lire ce livre, que j'ai trouvé bien original, amusant et relaxant.

    Il existe une web-série inspirée des deux bouquins, développée par l'auteur Laurie Viera Riegler en collaboration avec d'autre personnes : j'ai testé le premier épisode, mais je n'ai pas accroché.

     

    Une nouvelle participation au Challenge Austenien, d'Alice

    logo-darcy

     


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  • Aujourd’hui je voulais vous parler de mon expérience en tant qu’étudiante en master 1 recherche et vous montrer quelques photos de mon sujet de mémoire.

    L’an passé, j’étais donc dans un master d’études médiévales, et j’ai porté mes recherches sur une église du sud, près de Toulouse, Saint-Jacques de Muret. L’intitulé du mémoire est plus précisément « L’architecture de l’église Saint-Jacques de Muret, du XIIe au XVIe siècle ».

    La façade occidentale de ladite église

    La filière recherche se présentait tout naturellement à moi, après avoir fait une licence en histoire de l’art. J’étais très enthousiaste à l’idée de faire des recherches sur un tel sujet (après avoir mis 3 mois à le trouver), et je n’avais pas d’appréhension particulière. Mais une fois la rentrée de septembre passée, j’ai pu bien me rendre compte de la tâche que j’avais à accomplir. Je suis passée par plusieurs « périodes », de doutes (« qu’est-ce que je suis allée faire dans cette galère ? »), de questionnements (« ai-je pris le bon sujet ? »), d’accélérations (« j’adore ce que je fais ! »), pour finalement me dire, assez rapidement, que je ne voulais pas du tout faire de doctorat (quand on fait un master recherche, c’est quasiment le seul chemin suivant possible à prendre, nous répétait-on en cours).

    J’ai tout de même adoré mon sujet, faire des recherches dessus, dans des bibliothèques, des archives, recouper les informations que je trouvais, etc. Mais ça me pompait toute mon énergie : être stressée à longueur de journée, ce n’est pas très bon pour le moral… D’autant plus que quelques jours avant Noël, cette année-là, nous avons été cambriolés, et mon ordinateur est bien entendu parti aussi, avec tout le travail que j’avais fait jusque-là (bin oui, sinon c’est pas drôle)… Ô joie ! j’avais, la veille au soir, enregistré sur une clef usb ce que j’avais déjà rédigé, ainsi que quelques autres documents ! Mais j’ai perdu pas mal de choses, notamment des idées que j’avais écrites et des photos. Ayant les nerfs à fleur de peau, je me suis bien dit que j’arrêtais tout ! J’ai heureusement une famille, un compagnon et des amis proches, qui m’ont soutenu. J’ai persévéré tant bien que mal, avec toujours ce poids sur mes épaules. Les 3 derniers mois avant le rendu final ont été les pires : réveil branché tous les jours, travail toute la journée (quand je n’avais pas de cours à la fac – j’en ai séché parfois, pour travailler), travail une grande partie de la soirée… je n’avais que le mémoire en tête, j’en rêvais même la nuit !

    Décors intérieurs qui datent du XIXe et XXe siècle

    La crypte a été, durant une certaine partie de mes recherches, en travaux de "restauration" (heureusement, j'avais pu étudier les briques avant qu'elles n'aient été recouverte d'un enduit !)

     

    Quel soulagement quand j’ai pu imprimer mon travail (et un peu de fierté aussi ) ! Et encore, je me suis relu une nouvelle fois après, et j’ai repéré pas mal de coquilles (j’ai heureusement pu emprunter une relieuse et changer les pages avec les fautes que je voyais).

    Arrive enfin le jour de la soutenance ! A mon grand étonnement, je n’ai pas tant stressé que ça ; après tout, je ne pouvais pas revenir en arrière, alors il arrivera ce qu’il arrivera ! J’ai eu mention très bien ! Ouf, enfin de vraies vacances ! Avec l’esprit vide !

    J'ai été amenée à étudier des sculptures aussi ; j'aime bien celle-là

     

    Au cours de mes recherches, j’ai beaucoup aimé aller sur les lieux, explorer l’église, descendre dans la crypte, faire des relevés, des mesures, monter dans le clocher, aller sous les combles (les pigeons morts, leurs squelettes et l’odeur épouvantable qui s’en dégageait mis à part).

    Muret, vue du clocher

    Ce fut, malgré tout, une expérience très enrichissante, et je ne regrette pas du tout d’avoir choisi ce chemin. Même si aujourd’hui, j’ai dévié de la voie « recherche », et que je suis en M2 « professionnel » (j’ai d’ailleurs bientôt fini les cours et vais commencer la période de stage !).

    J'espère que je ne vous ai pas perdu en cours de route Mais je tenais à vous parler de mon expérience, en espérant que mon témoignage pourra en aider certains

     


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