• Le résumé :

    Claire Randall et son mari Franck se retrouvent après des années de séparation dues à la Seconde Guerre Mondiale. Ils décident de partir en seconde lune de miel en Écosse, terre des ancêtres de Franck. Alors que Claire cueille des plantes médicinales au pied d'un cromlech, elle est attirée par un étrange son provenant de l'une des pierres, et se retrouve au même endroit, mais 200 ans dans le passé... Elle tombe nez à nez avec des Dragons rouges, au service du roi d'Angleterre, et des Highlanders, peu de temps avant le 2ème soulèvement jacobite.

     

    Mon avis :

    J'ai découvert ce livre à la suite de la sortie de la série (sur Starz) qui en est adaptée. Pendant un moment, j'étais à peu près "à jour" : je lisais un bout du livre qui correspondait à l'épisode. Mais la série ayant fait une pause dans ses diffusions (elle reprend en avril), j'ai forcément, à présent, de l'avance dans ma lecture.

    Et quelle lecture ! Si j'ai trouvé le début un peu lent, j'ai ensuite étais accrochée ! D'une, par le travail de recherche historique de l'auteur : la vie sociale à cette époque en Écosse, la vie économique, les rapports entre les clans, la politique. Il est vraiment très riche. Et de deux, par l'histoire en elle-même bien sûr : celle d'amour entre Claire et le beau et viril Jamie le Highlander wink2 ; celle de leurs aventures à travers la lande écossaise ; celle plus générale de Claire : comment allier sa relation avec Jamie alors qu'elle est mariée, 200 ans dans le futur, avec Franck ? Comment apporter son expérience médicale du XXe siècle aux highlanders du XVIIIe sans attirer les soupons de sorcellerie ? Et surtout, elle qui est anglaise, comment expliquer sa présence douteuse en terre écossaise ?

     

    J'ai eu la chance d'être déjà allée en Écosse, et je pouvais parfaitement m'imaginer ces Highlanders en train de courir au milieu des terres, les couleurs des paysages à couper le souffle ; j'entendais les cornemuses dans ma tête ^^

     

    J'ai eu envie d'en connaître plus sur ce pays que j'affectionne particulièrement, et je me suis empressée d'acheter Histoire de l'Écosse, des origines à nos jours, de Michel Duchein. Je ne le lierai pas comme un roman, mais l'ouvrirai de temps à autre :-)

     

    Ma lecture, qui est véritablement un coup de cœur (malgré un évènement vers la fin qui m'a laissé un goût assez euh...étrange), s'est achevée une semaine avant la sortie de la réédition du tome 2. Dès qu'elle fut disponible, je l'ai acheté et commencé à lire happy J'arrive presque à la fin (mais la réédition du tome 3 ne sort qu'en février...). Ce deuxième volet, Le Talisman, tourne essentiellement autour d'une question pour Claire : elle qui sait comment se déroule l'avenir pour les Highlanders, peut-elle influer sur lui pour le modifier ?

     

    Pour ce qui est de la série, c'est, à ma connaissance, l'adaptation la plus fidèle que j'ai vu d'une œuvre littéraire (séries et films compris), souvent aux dialogues près. Quasiment aucune scène du roman n'a été zappée.

     

     


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  • Dominium Mundu - Livre II, de François Baranger

    Le résumé :

    Les Croisés ont enfin débarqué sur Akya du Centaure ; leur camp de base élevé à grande vitesse, ils peuvent désormais se concentrer sur ce pourquoi ils ont fait ce long voyage : libérer le tombeau du Christ et exterminer jusqu’au dernier les autochtones, le peuple Atamide. Parallèlement, cent inermes (les enrôlés de force), sous la conduite d’Albéric, s’échappent et s’installent dans un réseau de grottes de la planète. Quant à Tancrède, ses doutes reviennent assez vite, avec force, et il prend la décision de fuir, lui aussi, et de tenter de sauver les Atas.

    Au cours de cette colonisation, de lourds secrets sont révélés, prennant la forme d’un véritable cataclysme sur le monde chrétien…

     

    Mon avis :

    … Mon coup de cœur du premier tome se confirme encore plus avec ce deuxième et dernier volet ! Wahou ! Quelle épopée !

    Alors que le livre I était un huis-clos à grande échelle (à bord du vaisseau croisé, le Saint-Michel), le livre II est une vaste étendue à travers les plaines arides d’Akya, ses failles forestières, ses cavernes, ses plateaux. La description de la planète est très réaliste ; on sentirait presque les souffles d’air chaud et la lourde pluie tomber sur nous. Le décor de ces tout nouveaux paysages est donc bien planté, et tout le long du récit, on s’étonne avec les personnages de la diversité environnementale.

    Lors des premiers contacts (certes violents) avec les Atas, nous, lecteurs, n’en savons pas plus sur eux que les Croisés eux-mêmes. J’avoue avoir eu peur que notre connaissance s’arrête là. Mais cette crainte s’est vite dissipée à partir du moment où Tancrède établi un rapprochement. Nous sommes alors vite immergés dans de nouveaux us et coutumes. Toutefois, il y a quelques points qui se rejoignent, entre un humain et un Atamide.

    L’histoire tourne beaucoup autour de la foi ; foi qui éblouie tellement les yeux que tout discours ou pensée rationnel, logique, est inconcevable pour la personne. Et quand ces rayons éclatants (dirigés par un faible nombre de personnes aux commandes) touchent des masses, cela conduit à des atrocités, au nom de Dieu. Il y a toute une réflexion autour de ça dans Dominium Mudi, que je trouve très intéressante. Il y a bien entendu un certain nombre de parallèles à faire avec notre condition actuelle (qui, au fond, n’a pas vraiment changé depuis des centaines d’années). Tous ces échos nous reviennent avec la violence d’un boomerang. Il s’agit certes d’une fiction ici, mais elle ne se contente pas de nous raconter une histoire, elle nous fait réfléchir sur beaucoup de choses (outre la religion et ses extrémismes, on est confronté à la destruction de la nature, aux folies du pouvoir, aux conflits, …).

    Je reprends, comme dans mon avis sur le premier livre, un mot de l’auteur, qui résume très bien : « […]constat à la fois évident et quelque peu déprimant, que l’histoire se répète inlassablement, y compris – et surtout – dans ses aspects les plus négatifs ».

    Je ne veux pas en dire beaucoup plus ; je n’aurai pas spoilé wink2, mais je veux vous laisser le même plaisir que j’ai eu à découvrir l’histoire, page par page. C’est une fresque que je n’oublierai pas de sitôt. Seulement 2 ou 3 fois, en 1400 pages, j’ai cru être déçue. Je dis bien « j’ai cru », car à chaque fois, ça s’est révélé être une crainte trop hâtive. J’ai aimé découvrir ce nouveau monde, rire avec les personnages, être triste avec eux, être en colère contre l’absurdité des discours des fanatiques, me sentir pleinement satisfaite lorsque j’ai tourné la dernière page. Un véritable coup de cœur comme j’en ai rarement eu. Merci Mr. Baranger.

     

    Trois citations que j’ai relevées, pour finir :

    « Le comportement des hommes était le plus souvent dicté par les rapports de forces, chaque individu cherchant à dominer son environnement, depuis l’enfant tourmentant un animal par simple méchanceté jusqu’aux chefs militaires qui détenaient le droit de vie ou de mort sur des milliers d’individus. » (p. 446)

    « J’ai toujours considéré qu’en fin de compte, le pouvoir ne se résume qu’à ses attributs. Qu’on vous les retire et même l’homme le plus puissant du monde redevient un pauvre hère. » (p. 790)

    « Trop de gens, dont moi-même probablement, attendent que le bonheur leur tombe dessus sans même penser à le chercher. Or, je crois sincèrement que si l’on ne décide pas que l’on peut être heureux, alors on a peu de chances de l’être un jour. » (p. 792)

     

    Dominium Mundu - Livre II, de François Baranger


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  • J’ai découvert ce livre tout à fait par hasard, sur l’étal d’une librairie, sans en avoir jamais entendu parlé. J’ai été attiré par la couverture : le Big Ben avec comme titre « Black-Out » ; j’ai lu le résumé, et je ne me suis pas posé de question : « ok c’est lui que je prends ! ».

     

    Le résumé :

    En 2060, les historiens voyagent dans le temps, pour être au plus près des évènements. Il n’y a pas de risque qu’ils changent le cours de l’Histoire puisque la machine qui les envoie évite tous les « points de divergence », ces moments si critiques qu’un battement d’ailes de papillon imprévu pourrait faire basculer les choses. Les voyageurs dans le temps connaissent, avant de partir, le lieu, la date et l’heure de leur « atterrissage ». Cela en théorie : en effet, les étudiants envoyés durant la Seconde Guerre Mondiale posent pied avec des décalages plus ou moins grands. Pire, lorsqu’ils veulent rentrer au XXIe siècle, leur lieu de transfert semble ne plus fonctionner, les laissant à eux-mêmes, au cœur d’une époque dangereuse qui n’est pas la leur. Plus ils y restent de temps, plus ils risquent de modifier l’Histoire…

     

    Mon avis :

    Cette lecture est presque un coup de cœur ! Presque, car il y a un certain nombre de longueurs. J’y reviendrai.

    L’histoire est vraiment très bien documentée. Moi qui savais vaguement ce qu’était le « blitz », j’en sais désormais beaucoup plus ! On côtoie, comme les étudiants voyageurs, les londoniens durant ces événements. Il n’y a pas que le blitz : un étudiant, Michael est censé observer le rapatriement des soldats à Douvres, une autre, Merope (qui se fait appeler Helen, car Merope est peu usité dans les années 40),  pour être avec des enfants londoniens évacués à la campagne dans une grande demeure.

    Tout est fait pour que l’historien coure le moins de risque possible : durant le Blitz à Londres, une étudiante, Polly, s’est vu remettre une liste des pensions à éviter, des grands magasins (pour lesquels elle devra travailler pour lui servir de couverture) qui ont été bombardés et donc qu’il faut aussi éviter, des heures des débuts et fins des alertes bombardements, etc.

    Il est possible qu’un point de transfert ne s’ouvre pas si une personne étrangère au voyage dans le temps est susceptible de voir la lumière que cela produit.

    On vit véritablement les angoisses de ces jeunes qui se retrouvent coincés.

    L’une des étudiantes se répète sans cesse : « si mon point de transfert ne marche pas, c’est que quelqu’un peut voir la lumière ; si l’équipe de récupération tarde à venir me chercher, c’est qu’elle ne sait pas où je me trouve ; oui mais on parle de voyage dans le temps ; ils peuvent très bien mettre des années à essayer de me localiser, ils pourront toujours m’apparaître 5 minutes plus tard à peine ». Cette répétition devient assez lourde à la fin…

    A part ce détail, pourquoi « presque » un coup de cœur ? Et bien parce qu’au bout de la 150ème page, je ne comprenais toujours pas le pourquoi du comment. Trop d’histoires en parallèle, trop de personnages, certains qu’on ne voit plus pendant 100 pages, le sentiment qu’il n’y a pas d’intrigue principale. J’ai failli abandonner ma lecture. Heureusement que j’ai fait part de ses questionnements sur la page Facebook : Miss Léo Lecture m’a répondu que toutes ces intrigues finissaient par devenir cohérentes, petit à petit. J’ai donc poursuivi et grand bien m’en a fait ! J’ai de plus en plus adoré ! Et effectivement, les petites histoires sont, au final, sur une même ligne directrice.

    La fin du tome s’arrête nette : en effet, il y en a un deuxième, All Clear, qui est déjà sorti en grand format, mais j’attends avec impatience sa sortie en poche (l’année prochaine ?) !

    Pour résumer : ne vous arrêtez surtout pas au bout de la 200ème page ! Persévérez, vous en serez récompensé ;-)


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    Le résumé :

    En 2202, alors que l’humanité est revenue à la féodalité, le pape Urbain IX, instaurateur de l’Empire Chrétien Moderne (ECM), envoi un vaisseau colonisateur sur la planète Akya du Centaure. Les nouveaux arrivants y découvrent un peuple, les Atamides, qui s’avère détenir le supposé tombeau du Christ. Voulant le « délivrer » de ces indigènes, les colonisateurs sont massacrés. Le pape instigue alors une croisade pour venir au secours du Saint-Sépulcre. Deux ans plus tard, un million d’hommes et de femmes embarquent sur le Saint-Michel, pour un voyage de près d’un an et demi.

    Durant ce périple, une étrange chose rode dans les couloirs du vaisseau, foudroyant littéralement les personnes qui croisent son chemin, les laissant carbonisées…

    Ce premier tome suit les croisés durant le voyage, de l’embarquement à l’atterrissage.

     

    Mon avis :

    François Baranger, l’auteur, a passé 10 ans de sa vie à rédiger Dominium Mundi, et ça se sent (du moins pour ce premier tome) ! C’est un véritable coup de cœur pour moi ! J’ai pris un grand plaisir à lire ce livre, sans un moment d’ennui ! Et c’est important de le noter, puisque le bouquin fait quand même 600 pages !

    L’histoire s’inspire sur certains points du poème épique du Tasse, La Jérusalem délivré, écrit au XVIe siècle, qui reprend lui-même des éléments de la Première Croisade, au XIe siècle. D’où la présence de personnages historiques, revisités à la mode XXIIIe siècle (Godefroi de Bouillon, Hugues de Vermandois, Pierre l’Ermite, Tancrède de Tarente, Raymond de Saint-Gilles, etc.). Je reprends toutefois l’avertissement de l’auteur, « ce roman n’est nullement une transposition futuriste de la première croisade et de ses protagonistes. Il faut plutôt y voir une sorte de relecture personnelle de l’Histoire, assise sur le constat à la fois évident et quelque peu déprimant, que l’histoire se répète inlassablement, y compris – et surtout – dans ses aspects les plus négatifs ».

    La société décrite dans le roman est donc revenue à un mode de vie médiéval occidental, ce qui implique un retour en force de la religion chrétienne, qui est imposée à tous. On y suit des personnages influents, d’autres qui suivent sans vraiment se poser de questions, certains qui doutent, d’autres qui sèment carrément le trouble dans cet ordre chrétien.

    Parallèlement, l’humanité a énormément développé la technologie ; les hommes peuvent se connecter psychiquement à l’infocosme, un monde virtuel où des données circulent ; ils ont des armes ultra-modernes ; ils peuvent être soignés grâce à une reconstruction cellulaire (nanochirurgie), etc.

    Concernant le vaisseau, c’est une véritable ville spatiale, composée de plusieurs niveaux, possédant des bars, des hôpitaux, des églises, et même des parcs. Les saisons y sont également recrées, avec différentes météos.

    A son bord, on croise des « inermes » (des enrôlés de force), qui sont considérés comme des traitres à l’ECM, des comtes, des prélats pontificaux, des « Amazones » (la seule unité de femmes autorisées à partir en Croisade). On assiste à des luttes de pouvoirs, des intrigues.

    L’aspect religieux est très présent, mais il n’est pas du tout dérangeant ; ce n’est en aucun cas un éloge de la chrétienté.

    L’univers est certes dense, il y a un certain nombre de personnages, mais on s’y retrouve très vite et facilement, en étant happé par l’histoire (c’est en tout cas mon avis ;-) )

     

    Pour terminer, un mot sur la première de couverture : ça en jette ! Elle a été réalisée par François Baranger lui-même, qui est un dessinateur/illustrateur de génie. Il vous suffit de taper son nom dans Google Image pour vous rendre compte de son travail.

     

    Dominium Mundi - Livre I, de François Baranger

    Tancrède de Tarante

     

    Je n’y connais encore pas grand-chose en livres de Science-Fiction, mais j’ai véritablement adoré celui-ci, dont la lecture est très fluide, et j’ai hâte de pouvoir me plonger dans le second tome, qui fait tout de même 800 pages !

     

    Participation au challenge "Le mélange des genres", de Miss Léo, dans la catégorie "Roman SF/fantasy/imaginaire"Challenges auxquels je participe

     


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  • Le résumé :

    Courtney est une jeune américaine du XXIe siècle, qui a découvert il y a peu que son fiancé la trompait. Grande fan de Jane Austen, elle connaît ses œuvres par cœur, tout comme les diverses adaptations. Un matin, elle se réveille dans un grand lit, dans une chambre qui n'est pas la sienne, entourée de personnes qui lui affirment qu'elle se nomme Jane Mansfield, qu'elle est la fille des maîtres de la maison et qu'elle a fait une chute à cheval. Il faut ajouter à ça qu'elle se trouve désormais en Angleterre, et au XIXe siècle ! Comment s'intégrer dans cette société lorsqu'on n'a aucun souvenir de la vie de cette Jane Mansfield ? Comment s'y adapter lorsque les conventions sociales ne ressemblent pas à celles de notre XXIe siècle ?

     

    Mon avis :

    Je précise tout de suite que ce livre est le premier de deux tomes ; le second est l'inverse de celui-ci : Jane Mansfield se réveille au XXIe siècle, dans la vie de Courtney (Les Tribulations d'une fan de Jane Austen)

    Lorsque j'ai eu connaissance de ce roman, son histoire m'a tout de suite plu, et ça c'est confirmé après la lecture. J'ai beaucoup aimé ce saut dans le temps, cette confrontation inévitable entre deux modèles de sociétés. Courtney remet pas mal de choses en question concernant le rôle de la femme à cette époque, même si elle se surprend parfois à s'habituer à cette vie.

    Il y a bien sûr des références faites à Jane Austen, qu'on rencontre en plus au détour d'un chapitre.

    Je m'étais posée une ou deux questions, auxquelles je m'attendais à trouver des réponses au cours de ce tome ; j'espère les trouver dans le deuxième...

     

    Au final, j'ai eu plaisir à lire ce livre, que j'ai trouvé bien original, amusant et relaxant.

    Il existe une web-série inspirée des deux bouquins, développée par l'auteur Laurie Viera Riegler en collaboration avec d'autre personnes : j'ai testé le premier épisode, mais je n'ai pas accroché.

     

    Une nouvelle participation au Challenge Austenien, d'Alice

    logo-darcy

     


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  • Le résumé :

    La veille du bal de Lady Anne, un meurtre est commis dans les bois de Pemberley, sur les terres de Mr. et Mrs. Darcy. Lydia Wickham arrive en trombe chez sa soeur Elizabeth Darcy, en pensant que son mari vient d'être tué.

     

    Mon avis :

    C'est avec plaisir que j'ai retrouvé les personnages d'Orgueil et Préjugés dans cette sequel, qui m'ont paru assez juste par rapport à l'oeuvre originale de Jane Austen (sauf le colonel Fiztwilliam, que je n'ai pas vraiment reconnu) - certes, P.D. James n'a pas la plume de Jane Austen, et elle le dit elle-même au début de son roman, mais j'ai beaucoup apprécié le ton qu'elle emploie.

    Elizabeth, désormais mariée, mère de deux garçons et maîtresse d'une grande demeure, est plus mature, sont tempérament est plus posé. J'ai bien apprécié les moments subtiles de tendresse et de complicité entre elle et Darcy.

    L'auteur a probablement fait beaucoup de recherches pour pouvoir nous décrire les rouages de la justice anglaise en ce début du XIXe siècle, et c'est bien agréable pour nous lecteur. Je regrette cependant que l'on ne voit pas plus Elizabeth lors du procès (ni Lydia d'ailleurs : ce qui m'a amené à me demander si les femmes pouvaient témoigner lors de procès en ce temps-là ?).

    Si vous avez lu Orgueil et Préjugés, c'est un bouquin que je vous recommande ; il est très plaisant à lire ; l'écriture est fluide (du moins la traduction, mais je suppose que la version originale l'est aussi). Par contre, si vous n'avez pas lu le roman de Jane Austen, vous pourriez-avoir quelques petits problèmes à vous retrouver dans les relations entre les différents personnages.

     

    J'ai regardé le premier épisode (sur trois) de la mini-série BBC, adaptée du livre : pour le moment, je suis assez déçue... J'ai trouvé cet épisode mou... J'espère que ça s'améliorera !

     

    Participation au "Challenge Austenien" d'Alice


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  • Le résumé :

    Dans ce tome qui clos la trilogie du Seigneur des Anneaux, nous assistons aux derniers combats à Minas Tirith et au pied du Mordor, tandis que Frodo et Sam ont réussi à passer l'antre d'Araché, et poursuivent leur mission.

     

    Mon avis :

    Quel dommage qu'il n'y ait pas eu un quatrième tome ! Ou du moins, que ce troisième volume ne fut pas plus détaillé ; les derniers instants de la guerre de l'Anneau sont vites racontés. Mais l'on retrouve bien le souffle épique que j'ai tellement aimé dans les deux tomes précédents.

    J'ai toutefois été un peu déçue par la dernière partie qui se passe dans la Comté. Après tout ce que l'on a vécu aux côtés d'Aragorn, de Gandalf, de Merry et Pippin, de Frodo et les autres, j'ai trouvé que ce retour à la "quasi" normale ("quasi" parce qu'il y a tout de même du travail à faire dans la Comté, mais comparé à ce que qu'ont vécu les personnages, ce n'est pas grand chose), je disais donc que ce retour à la "quasi" normale avait un goût fade. Comment revenir à une vie somme toute banale après toutes ces aventures ? C'est d'ailleurs tout le point du tiraillement de Frodo à la fin, qui n'arrive pas vraiment à reprendre sa vie d'avant, notamment à cause de ses blessures.

    La relation de Frodo et Sam, depuis le début de l'épopée, est assez étrange ; d'aucun diront que c'est l'Anneau qui influe sur le comportement de Frodo, mais ce dernier agit vraiment d'une façon souvent déplaisante avec Sam. Sam qui n'a d'yeux que pour son "maître", et sa fidélité est sans faille. Ici "fidélité" me fait plus penser à un chien avec son maître...

    J'ai beaucoup aimé voir Merry et Pippin gagner en maturité, tout en réussissant, tout compte fait, à garder leur jovialité.

    Ah et que dire d'Aragorn... Il a tellement la classe ! 

     

    J'ai donc passé de merveilleux moments en Terre du Milieu, et c'est avec regret que je range Le Retour du Roi dans ma bibliothèque. Mais ça sera pour mieux le retrouver dans quelques années, car oui, c'est une trilogie que je relierai avec plaisir !

     

    Il va falloir que je regarde à nouveau les films de Peter Jackson ! Mais pour le moment, le deuxième volet de The Hobbit m'attend au cinéma ! En parlant du Hobbit, je vais probablement m'offrir une belle édition du bouquin que j'ai repérée, en anglais ; je le relierai donc aussi !

     

     

    Challenge Myself


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